Avec des taux de crédit immobiliers au plus bas, à 1,13% en moyenne pour octobre 2019 (CSA/Logement), les primo-accédants sont de plus en plus nombreux à vouloir investir dans la pierre. Quelques astuces à mettre en pratique pour emprunter aux meilleures conditions.

Définir votre capacité d’emprunt

Selon une étude d’Harris Interactive réalisée pour le Conseil des Notaires, les primo-accédants achètent leur bien immobilier de plus en plus jeunes. L’âge moyen pour devenir propriétaire est ainsi passé de 38 ans à 32 ans.

Avec la baisse des taux d’intérêt; les banques se montrent en effet plus favorables à accorder des crédits immobiliers aux jeunes actifs, qu’ils aient un apport personnel ou non.

Pour optimiser vos chances de vous voir accorder votre crédit par votre établissement financier, il est important que vous démontriez une situation financière stable, et ne pas dépasser 33 % d’endettement par rapport à vos revenus.

Enfin, il est important de faire le point sur vos éventuels autres crédits en cours, afin de déterminer s’il vous reste suffisamment pour rembourser votre prêt immobilier.

Trouver le meilleur taux

Votre banque peut vous proposer un crédit immobilier, mais faire appel aux services d’un courtier peut vous aider à trouver le meilleur taux. Ce professionnel se base en effet sur les barèmes des taux applicables par les banques et détermine avec vous votre capacité de remboursement et le montant de votre prêt.

Selon un sondage d’OpinionWay, près de 30% des Français ont eu recours à un courtier.

 Comparer les différentes assurances de prêt

L’assurance d’un prêt immobilier n’est pas obligatoire, mais la banque peut vous l’exiger, notamment en cas de risques liés au décès et à l’invalidité. Dans tous les cas, vous n’êtes pas obligé de choisir l’assurance proposée par l’établissement prêteur.

Prenez le temps de comparer les coûts des différentes assurances proposées sur le marchés. Attention toutefois à ce que le contrat d’assurance présente des garanties similaires à celui proposé par l’établissement prêteur. Plus d’informations sur le site de l’administration française.

Étudier les aides d’accession à la propriété auxquelles vous pouvez prétendre

Plusieurs aides du gouvernement ont été mises en place pour faciliter l’accès à la propriété pour les primo-accédants, parmi lesquels :

  • - Le prêt à taux zéro qui peut financer jusqu’à 40% du montant de votre achat immobilier, sans intérêts ni frais bancaires.

 

  • - Le prêt d’accession sociale, attribué sous conditions de ressources et pouvant financer la totalité de l’opération immobilière.

 

  • - Le prêt épargne logement pouvant vous aider à acheter votre résidence principale dans le cas où vous possédez un compte ou plan d’épargne logement depuis quatre ans.

 

En plus des aides mentionnées ci-dessus, précisons qu’il existe également le prêt conventionné, peu connu encore et qui est attribué sans conditions de ressources, vous permettant ainsi d’acheter ou de construire votre résidence principale plus facilement.

Et si vous prévoyez d’acheter dans l’immobilier neuf, sachez que vous pouvez prétendre à d’autres dispositifs, sous certaines conditions d’éligibilité, comme c’est le cas de la location-accession ou de l’accession à prix maîtrisé.

Prendre en compte les frais de notaire

Les frais de notaire différent en fonction de l’état du bien immobilier. Ils sont de l’ordre de 7-8% dans l’ancien et de 2-3% dans le neuf.

Selon la dernière note de conjoncture des Notaires de France, 1 020 000 transactions ont été réalisées sur douze mois à fin juillet 2019, alors que l’an dernier le nombre était de 953 000. Selon cette même étude, cette hausse s’explique là aussi par l’attractivité des taux d’intérêt.