De l’ouverture d’un livret d’épargne jusqu’à la donation entre vifs, les parents qui souhaitent aider leurs enfants à se constituer un capital disposent de toute une gamme de possibilités qui impliquent au préalable d’avoir eux-mêmes assaini leur situation financière. Le rachat de crédits peut les y aider.

Un enfant redéfinit souvent les priorités financières d’un ménage

La naissance d’un enfant est souvent l’occasion d’une remise en question de certaines habitudes de vie, notamment au regard de l’épargne. Et il n’est pas rare que les parents réorganisent alors l’avenir du foyer autour de l’enfant, à commencer par les placements financiers dont certains lui seront exclusivement dédiés, qu’il puisse en profiter à sa majorité ou même avant.

À cet égard, l’ouverture d’un livret au nom de l’enfant constitue le réflexe le plus couramment observé, d’autant que les banques et assurances accordent souvent une prime de quelques dizaines d’euros lors d’une souscription avant son premier anniversaire. De la même façon, une fois que les enfants sont devenus grands et qu’ils sont entrés dans la vie active (ou qu’ils sont sur le point de le faire), de nombreux parents souhaitent apporter une aide financière à leur progéniture, que ce soit pour des occasions spéciales (naissance d’un petit-enfant, emménagement, mariage…), pallier des accidents de parcours (chômage, divorce, deuil…) ou simplement en prévision d’une transmission de patrimoine. Assureurs, notaires et banquiers peuvent être de bon conseil dans ces différents cas de figure, mais il est indispensable au préalable que les parents aient eux-mêmes assaini leur situation financière, à plus forte raison s’ils sont encore endettés.

Alléger ses mensualités pour mieux épargner

Du fait de l’allongement des durées d’emprunt, certains ménages se sont en effet endettés sur plusieurs dizaines d’années (parfois jusqu’à 30 ans) et il n’est pas rare que des parents d’enfants majeurs soient eux-mêmes encore en train de rembourser le crédit de leur habitation en plus d’un ou deux crédits auto, voire de quelques crédits à la consommation. À cet égard, le rachat de crédits se révèle être une opportunité intéressante pour à la fois restructurer l’endettement du ménage, alléger les mensualités et permettre de dégager une épargne susceptible de constituer à terme un petit capital à transmettre à ses enfants.

À partir de là, les parents peuvent opter pour une ou plusieurs solutions d’épargne, allant du très classique Livret A au nom de l’enfant, jusqu’à la donation entre vifs. Entre les deux, il existe également des contrats d’assurance vie, ouverts là encore au nom de l’enfant et sur lesquels on place une petite somme chaque mois (à partir de 20 euros par exemple), ou encore des contrats de capitalisation accompagnés ou non d’un pacte adjoint permettant de définir notamment les conditions d’obtention et d’utilisation du capital en question.