Alors que l’heure est à la rigueur budgétaire, les Français apprennent à se serrer la ceinture chaque jour un peu plus. Mais même s’ils déclarent manquer de 525 euros en moyenne tous les mois, ils ne sont pas forcément prêts à contracter plus de crédits.
Un manque chronique de plusieurs centaines d’euros par mois
Il y a quelques jours, l’organisme de crédit Sofinco a publié son étude annuelle sur le coût de la vie, laquelle laisse apparaître que les Français déclarent manquer en moyenne de 525 euros tous les mois pour “vivre correctement”. Certes, l’objectif de l’organisme est probablement d’adapter ses offres de crédits à la consommation et/ou renouvelables, mais il semble que les Français se montrent désormais plus sages quant à la gestion de leur budget. La crise aidant, de nouveaux réflexes de bon sens et d’économie ont donc (re)fait surface, comme par la priorité donnée aux dépenses de première nécessité, au détriment des loisirs (59% des personnes interrogées).
Moins d’épargne et plus de patience en attendant la fin de la crise
De la même façon, les Français hésitent davantage à s’endetter pour mener à bien leurs projets, qu’ils préfèrent reporter à des jours meilleurs. L’épargne aussi est mise à contribution pour alléger le poids de la crise sur le quotidien : 63% des personnes interrogées déclarent libérer peu à peu leurs ressources placées pour compléter leur revenus et faire face aux dépenses de tous les jours.
En clair, les Français semblent moins sensibles aux sirènes des crédits faciles (crédits renouvelables notamment). Ils ont appris à être patients, et sont même de plus en plus nombreux à anticiper une poursuite durable de la crise en faisant par exemple racheter leurs crédits pour alléger leurs charges à venir. En effet, outre la simplification du remboursement d’emprunts multiples, le rachat de crédits permet également de diminuer parfois considérablement le montant des mensualités**.**
