Alors que de plus en plus de Français optent pour le rachat de crédits, qui permet de mieux répartir ses remboursements d’emprunt dans le temps, l’étalement des dépenses touche désormais également les fêtes de fin d’année, avec des achats de Noël qui commencent dès le mois d’octobre.
Des achats de Noël de plus en plus tôt dans l’année
Jusqu’ici, les commerçants devaient faire face à un afflux massif de consommateurs dès la première semaine de décembre, des consommateurs qui optaient bien souvent pour une stratégie d’achat de « dernière minute ». Or, depuis deux ou trois ans, on note une forte propension des ménages à entamer leurs courses de Noël de plus en plus tôt. D’ailleurs, cette année, les premiers catalogues de jouets ont investi les boîtes aux lettres des Français dès la fin octobre, accompagnant ainsi une demande croissante d’étalement des achats.
Un contexte général de prudence et de sécurité
Quand on interroge les acheteurs, ceux-ci confirment leur volonté de faire face aux dépenses de fin d’année avec suffisamment d’avance pour pouvoir les répartir sur deux ou trois mois, de manière à mieux gérer leur budget. Cette préoccupation s’inscrit d’ailleurs dans une tendance plus générale qui voit par exemple de plus en plus de gens renégocier leurs emprunts, à travers notamment des opérations de rachat de crédits, dans le but d’optimiser leur trésorerie. L’étalement des dettes permet en effet de dégager un reste-à-vivre mensuel plus confortable et concerne non seulement les crédits mais aussi un grand nombre de charges du quotidien grâce à la mensualisation (électricité, gaz, eau, impôts et taxes locales) le tout dans un souci constant de préserver une certaine trésorerie de sécurité.
