L’actualité et les différents mouvements sociaux récents ont montré que le pouvoir d’achat restait une des préoccupations majeures des français. Pour 47% d’entre eux, il s’agit de la principale source d’inquiétude devant la santé (37%) et l’environnement (35%*). De plus, certains ménages ont souscrit plusieurs crédits (prêts personnels, prêts immobiliers, crédits revolving) et la part des mensualités de remboursement constitue un poste de dépense qui menace l’équilibre de leur budget. Dans cette situation, le rachat de crédits peut être une solution financière adaptée pour retrouver un reste à vivre plus confortable.

Les français et leur pouvoir d’achat

Le pouvoir d’achat d’un ménage correspond à la quantité de biens et de services que l’on peut acquérir avec ses revenus. Il dépend à la fois du niveau des prix et du niveau de nos ressources. Ainsi, si la hausse de nos revenus est supérieure à celle des prix, alors notre pouvoir d’achat augmente.

Pour le calculer, il faut prendre en compte le revenu disponible, c’est-à-dire les revenus d’activité, augmentés des prestations sociales reçues et diminués des impôts versés. On considérera dans ces revenus d’activité, à la foi les salaires pour les salariés, les honoraires pour les professions libérales, les revenus des artisans, commerçants et entrepreneurs, ainsi que les revenus de propriété (intérêts, dividendes, loyers perçus…)

Bien que notre pouvoir d’achat ait augmenté en valeur en 2019, les français ne perçoivent pas ces changements. Ils sont ainsi de plus en plus nombreux à estimer que leur pouvoir d’achat se dégrade. La part de ceux qui jugent leur pouvoir d’achat comme étant faible a augmenté (22% en 2019 contre 18% en 2018), et le nombre de ménages jugeant que leur pouvoir d’achat est “correct mais sans plus” a diminué (54% contre 56% en 2018*)

Pour faire des économies, de nombreux français choisissent de réduire leurs dépenses : 22% déclarent avoir diminuer leurs frais alimentaires en 2019, 14% leurs dépenses d’énergie et 11% les coûts liés au transport.

Les atouts du rachat de crédits pour équilibrer votre budget

Le montant total de remboursement de vos crédits est une part importante des dépenses qui viennent réduire votre pouvoir d’achat. Dans ces circonstances, un rachat de crédits peut s’avérer une solution très avantageuse pour retrouver un ballon d’oxygène et augmenter son reste à vivre mensuel.

Le principe est simple : il s’agit faire racheter tout ou une partie de vos anciens crédits pour les remplacer par un seul prêt unique. Ce prêt unique, dit de consolidation, bénéficiant de meilleures conditions de taux, vous permet ensuite de n’avoir plus qu’un seul remboursement à effectuer, avec une mensualité inférieure au total de vos remboursements précédents (moyennant le plus souvent un allongement de la durée).

Ce faisant vous pouvez ainsi dégager chaque mois une somme plus importante pour effectuer vos dépenses courantes, voir également mettre de l’argent de côté pour vous constituer une épargne.

Avec le niveau exceptionnellement bas des taux d’emprunts actuels, le rachat de crédit peut être une solution tout à fait indiquée pour équilibrer son budget et se prémunir contre le risque de surendettement.

Dans l’idéal, il devra s’effectuer dans la première moitié de la durée de vos prêts. En effet, plus il vous reste d’intérêts sur vos anciens prêts et plus vous serez gagnants. Il faut en effet que les gains obtenus soient supérieurs aux frais engendrés par vos fin de contrats. En règle générale, on considère également que l’écart entre l’ancien taux et le nouveau doit être au minimum de 0,7%, voire de 1 % pour que l’opération soit rentable.

Dans tous les cas, votre situation devra être étudiée de manière personnalisée. Vous aurez donc tout intérêt à consulter des experts du rachat de prêts tels que les conseillers de Solution Crédit qui sauront vous guider vers la solution la mieux adaptée à votre situation.

Bon à savoir : un rachat de crédits peut concerner des prêts à la consommation, des crédits revolving, des prêts personnels, des prêts affectés, des prêts immobiliers, mais aussi d’autres dettes, tels que des retards d’impôt ou de loyer, des découverts bancaires ou des sommes dues aux huissiers.

*sources baromètre annuel CSA “les français et leur pouvoir d’achat”