Le rachat de crédits constitue toujours une solution intéressante pour alléger ses mensualités, mais il convient de se dépêcher car les taux d’intérêts devraient prochainement remonter.

Une hausse des taux d’intérêts d’emprunt d’ici 2012

Encore sonné par le choc de la crise financière de ces derniers mois, le secteur bancaire n’a toujours pas répercuté cette dernière sur le coût de l’argent. Toutefois, cela ne devrait plus tarder et certains analystes prévoient une hausse des taux d’intérêt d’emprunts d’ici le début de l’année 2012. Il est donc essentiel de profiter de cette période de flottement pour entamer une procédure de rachat de crédit. En effet, les taux actuels continuent à être suffisamment bas, et surtout suffisamment stables, pour permettre aux Français d’en profiter afin de faire baisser leurs mensualités.

Des conditions de rachat de crédit encore favorables

Malgré l’extrême frilosité des banques, les conditions de crédit demeurent plutôt favorables aux emprunteurs, avec des taux d’intérêt fixes compris entre 4,90 % et 6,80 % et des taux révisables entre 3,65 % et 5,05 % pour un rachat de crédits. Dans le cas des crédits immobiliers, surtout s’ils sont récents et accompagnés ou non d’autres crédits à la consommation, on s’orientera davantage vers une renégociation que vers un rachat de crédits au sens strict. En effet, en dessous de 1,5% de différence entre le taux du rachat de crédits et les conditions de l’emprunt immobilier, le regroupement de crédits devient moins attractif en raison du poids des frais liés à l’opération.

Pour rappel, dans un contexte récent difficile qui a mis à mal non seulement les économies nationales mais également celles des ménages, les Français ont vu leur pouvoir d’achat baisser de manière particulièrement sensible et ils ont donc eu largement recours au crédit pour compenser. Le rachat de crédits, afin de tous les regrouper en une seule mensualité souvent moins lourde, constitue alors une excellente solution pour réduire le coût mensuel de ses emprunts et regagner un peu de ce pouvoir d’achat tellement fragile.