27/03/2019 - Actualités du rachat de crédits
QUELS CRITERES POUR ETRE ELIGIBLE A UN RACHAT DE CREDITS ?
Avec la baisse des taux d’intérêts de ces dernières années, le rachat de crédits séduit de très nombreux ménages. Que ce soit pour améliorer le pouvoir d’achat en baissant le montant des mensualités, ou encore pour simplifier la gestion ou réaliser de nouveaux investissements, le rachat de crédits présente de multiples avantages. Cependant, comme pour tout emprunt, l’organisme préteur devra s’assurer que le nouveau crédit unique sera remboursé. C’est pourquoi une réponse favorable sera soumise à une analyse approfondie de la situation personnelle et professionnelle du souscripteur. Quelles sont les exigences retenues pour savoir si une demande de rachat est éligible ou non ? Quels sont les principaux motifs de refus ? Suivez le guide…
Un scoring d’évaluation qui peut varier sensiblement d’un établissement à l’autre.
Même s’il est impossible pour une banque de prévoir sans se tromper si son client respectera ses engagements tout au long de la durée du crédit, elle dispose d’un scoring précis qui lui permet de décider rapidement si une demande peut être reçue favorablement.
Cette grille d’analyse est peu ou prou la même d’un organisme à l’autre. Cependant il est bon de retenir qu’une demande peut aboutir alors que plusieurs organismes ont déjà refusé. S’associer les services d’un courtier expert du rachat de crédits (tels que les conseillers de Solution Crédits) sera donc un atout pour accélérer et favoriser l’issue positive d’une demande de rachat de crédits.
Quels sont les critères d’éligibilité pour un rachat de crédits ?
En premier lieu, rappelons que le rachat de crédits doit se faire au minimum sur deux crédits en cours de remboursement. Parmi ces crédits, au moins l’un d’entre eux devra être un prêt à la consommation, tel qu’un prêt personnel, un crédit travaux, un prêt auto, ou encore un crédit revolving…
Parmi les critères qui seront évalués par la banque, citons tout d’abord la solvabilité du demandeur. Ainsi, après regroupement, la mensualité du crédit ne doit pas être supérieure à 33 % des revenus de l’emprunteur. Si le demandeur dispose de revenus importants et stables, s’il est propriétaire de son bien immobilier et qu’une prise d’hypothèque peut être réalisée, certains établissements accepteront des ratios plus élevés, allant jusqu’à 40 ou 50% d’endettement.
Dans tous les cas, le niveau de revenus est un critère déterminant. Tout comme le type de contrat de travail. Il est ainsi indispensable, dans la majorité des cas, que le demandeur soit en CDI, fonctionnaire ou à la retraite. S’il est Travailleur Non salarié (TNS), sa demande pourra être reçue favorablement à condition qu’il présente ses trois derniers avis d’imposition et ses liasses fiscales sur les trois dernières années précédant la demande.
Autre point important étudié : la balance bancaire du souscripteur. L’organisme financier évaluera trois relevés bancaires pour vérifier que le demandeur fait preuve d’une bonne gestion. Les mouvements suspects, les découverts à répétition, les rejets de prélèvements seront des points négatifs susceptibles d’aboutir à un refus de la part du préteur.
Par ailleurs, le scoring s’attachera à vérifier qu’aucun rachat de crédit n’a été réalisé à une date antérieure. En général, les banques préfèrent des dossiers dans lesquels il s’agit d’une première demande mais il est possible de réaliser un nouveau rachat de crédit un an après une précédente opération de regroupement. En tout état de cause, il faudra qu’aucun incident de paiement n’ait été observé durant cette période.
Enfin, l’âge du demandeur sera étudié par l’organisme. Ainsi, l’âge de la dernière échéance de remboursement du crédit unique pourra aller jusqu’à 80 ans, et 90 ans si le rachat de crédits comprend un crédit immobilier avec prise d’hypothèque.
Quels sont les cas de refus d’une demande de rachat de crédits ?
Certaines demandes sont systématiquement refusées par les organismes financiers. Ce sera par exemple le cas si l’emprunteur est enregistré au fichier central des chèques (FCC) qui recence les incidents de paiement. De même s’il est en situation de surendettement et qu’il a déposé un dossier de surendettement à la banque de France.
Il arrive qu’un fichage au FICP (Fichier des Incidents de Paiement des Crédits aux Particuliers) aboutisse sur un accord si le demandeur est propriétaire. Cependant, même si le fait de posséder un bien immobilier améliore le scoring d’une demande, un fichage FICP aboutira le plus souvent à une réponse négative.
D’autre cas de refus peuvent être évoqués : lorsque la nationalité du demandeur n’est pas française et qu’il ne dispose que d’une carte de séjour, s’il est en instance de divorce ou si sa demande de rachat de crédits inclue des dettes de jeu, par exemple.
A retenir : bien que des revenus stables soient indispensables pour obtenir un rachat de crédits, les travailleurs en CDD peuvent recevoir un accord sous certaines conditions, comme par exemple une ancienneté avérée dans l’entreprise, ou encore un bien immobilier sur lequel une hypothèque peut être réalisée.