D’après une enquête publiée la semaine dernière par les deux principales associations étudiantes, les jeunes qui suivent des études supérieures vont devoir débourser en moyenne 2 481,73 euros pour payer leur rentrée, ce qui pourrait bien inciter certains parents à songer au rachat de crédits afin d’assumer tout ou partie de ces frais.

Des frais de scolarité qui ne cessent d’augmenter

Ainsi, en 2013-2014, il faudra compter entre 10 500 et 15 500 euros pour financer une année d’études en dehors du domicile parental, soit près de 2% de plus que l’an dernier, et près de 2 500 euros uniquement pour payer les frais de rentrée. Certes, une partie des étudiants bénéficient de bourses d’études, mais pour les 75% qui n’y ont pas droit, ils devront faire face aux dépenses scolaires (inscription à l’université, tickets de restauration, cotisation de sécurité sociale…) et péri-scolaires (loyer, électricité, assurance, transports…). Certains travailleront durant leurs études, mais un grand nombre devront néanmoins compter sur leurs parents pour assumer tout ou partie des ces frais.

Le rachat de crédits pour financer les études supérieures

Ainsi, un enfant qui s’engage dans des études supérieures constitue bien souvent l’événement déclencheur d’une demande de rachat de crédits pour des parents qui n’avaient pas forcément anticipé l’ampleur des dépenses à couvrir. Grâce au rachat de crédits, en effet, il est possible d’alléger considérablement les mensualités de remboursement des différents crédits en cours tout en ménageant une trésorerie complémentaire pour faire face aux dépenses imprévues (véhicule individuel, voyage d’étude, équipement spécifique pour un stage, etc.). Mais le rachat de crédits permet également d’améliorer le taux d’endettement des parents, leur donnant alors la possibilité de souscrire un nouveau crédit destiné spécifiquement à financer les études supérieures de leur(s) enfants(s).

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